La télésanté a connu un développement de ses usages fulgurant. Pour exemple, une de ses disciplines, la télémédecine, qui a vu les premières publications pour faciliter son utilisation au début des années 2010 et qui peinait à trouver son public, a connu un formidable déploiement en 2020 avec la crise sanitaire. Depuis le 20 mars 2020, date du 1er confinement en France, ce sont 60 000 médecins qui pratiquent les téléconsultations, dont 80% par des médecins généralistes (source CNAM). Pour la seule semaine du 23 au 29 mars 2020, c’était 486 369 consultations qui étaient facturées à l’assurance Maladie (contre 10 000 par semaine avant le confinement).
La télésanté, les objets connectés et les usages du numériques répondent à certains besoins rencontrés par de nombreuses personnes âgées et représentent des enjeux forts, notamment pour :
- Permettre un égal accès aux soins et éviter les ruptures de parcours (éloignement géographique, déserts médicaux, difficultés de déplacement...),
- Favoriser le maintien à domicile (équipement de suivi/surveillance connecté, téléconsultation assistée par un professionnel de santé, ...)
Mais de quoi parle-t-on au juste ? Nous vous proposons de découvrir ces thématiques et quelques applications en Région Sud pour maintenir et améliorer la santé des seniors. Cette filière intégrée à la silver économie[1] fait l’objet d’une Opération d’Intérêt Régional (OIR) par le Conseil Régional Sud.
La E-santé désigne l’ensemble des activités du champ de la santé qui utilisent le numérique ou les technologies de l’information et de la communication (TIC). On parle également de santé mobile ou m-santé pour les systèmes applicatifs consultables sur smartphone ou encore pour les objets connectés.
Il peut s’agir de télésanté, mais la e-santé n’est pas réduite à ces seuls actes, il s’agit d’utiliser le numérique pour faciliter et améliorer l’ensemble des axes de la santé des individus depuis le champs de la prévention, du dépistage, du diagnostic, de la consultation et du suivi médical jusqu’à la surveillance du traitement.
On peut décomposer ainsi les axes du numérique en santé :
