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Actualités

 

Après la réussite de la première édition en novembre 2020, le Collectif de lutte contre la dénutrition (CLD) s’est vu de nouveau confier l’organisation de la Semaine nationale de la dénutrition, du 12 au 20 novembre 2021, par le ministère des Solidarités et de la Santé. La Semaine nationale de la dénutrition a été créée dans le cadre du Programme national Nutrition Santé 2019-2023.

Le Gérontopôle Sud est partenaire de cette #SemaineDénutrition2021 et met en lumière, avec 7 autres gérontopôles de France, les actions qui se déroulent en région avec un webinaire dédié le 19.11.2021 de 13 h à 14 h 30 (Inscription). 

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La dénutrition est une maladie silencieuse. 

 

La dénutrition survient lorsqu’un malade ou une personne fragile a des apports alimentaires insuffisants au regard de ses besoins. Elle touche 2 millions de français chaque année, dont 800 000 personnes âgées mais également des adultes et enfants atteints de pathologies lourdes ou hospitalisés. Depuis 2020, les malades du Covid-19 sont aussi concernés. Cette maladie peut entraîner des complications post-opératoires, retarder la guérison et parfois conduire au décès de la personne concernée. Pour autant, elle n’est pas reconnue dans la société et dans le système de soin à la hauteur du fléau qu’elle représente. Elle inquiète mais n’est pas douloureuse, ce qui accroît sa dangerosité. Pourtant c’est une maladie qu’on peut prévenir, qu’on sait dépister et qu’on peut prendre en charge.

 

 

Une priorité de santé publique

 

À l’occasion de la Semaine nationale de la dénutrition 2020, l’Ifop a réalisé une enquête pour le Collectif de Lutte contre la dénutrition et La Fondation Jean Jaurès, auprès d’un échantillon de 1 028 personnes. Il en est ressorti que si 77% des français avaient déjà entendu parler de la dénutrition, 42% continuaient à penser qu’elle correspondait à des situations de famine et seuls 18% indiquaient à juste titre qu’il s’agissait d’une maladie. De même, si 93% des sondés ont conscience que la dénutrition peut toucher à tout âge, seuls 7% d’entre-eux estiment justement le chiffre de 2 millions de personnes quand 46% le sous-estiment et 45% n’en ont aucune idée. 

 

Cette enquête a aussi permis de relever que plusieurs idées fausses circulent dans la population, notamment le fait qu’il est normal de maigrir en vieillissant (50% des personnes interrogées pensent que oui) ou lorsqu’on a une maladie grave (81%), ou encore que les personnages âgées ont besoin de manger moins de viande (56%, ce chiffre étant même de 75% chez les plus de 65 ans).

 

Le PNNS 2019-2023 et la création de cette Semaine nationale de la dénutrition attestent de cet mobilisation de santé publique.

 

A propos du Collectif de lutte contre la dénutrition

 

Le Collectif de lutte contre la dénutrition a été fondé en 2016 à l’initiative du Professeur Éric Fontaine. Il est composé de nombreuses personnalités issues d’horizons divers : associations de patients, aidants, professionnels de santé, anthropologues et élus. Il a été désigné en 2020 par le ministère des Solidarités et de la Santé pour organiser la première Semaine nationale de la dénutrition, dont la marraine était Michèle Delaunay, ministre déléguée aux Personnes âgées et à l’Autonomie de 2012 à 2014.

Les experts du Collectif, les Pr Eric Fontaine et Agathe Raynaud-Simon sont prêts à répondre à toutes vos questions sur la dénutrition, la Semaine et le Collectif et sont joignables à l’adresse suivante : collectifdenutrition@gmail.com

Retrouvez toutes les informations sur notre site web http://luttecontreladenutrition.fr

 Retrouvez la fiche d'exéprience régionale de mise en place d’un coordonnateur soignant (IGU) de la prise en charge gériatrique aux urgences du Centre Hospitalier Inter Communal des Alpes du Sud (CHICAS) de Gap – ou désirant s’y rendre

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Jeudi 23 et vendredi 24 septembre 2021 se déroulait l’Université de l’ANAP au Palais des congrès de Dijon. Un temps fort pour les professionnels du secteur sanitaire, médico-social et en charge de leur accompagnement, réunis autour de la thématique “Prévenir, détecter, adapter : l’innovation au service de la prévention”

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Le Gérontopôle Sud était présent lors de ce congrès avec une communication affichée pour présenter ses travaux de co-construction d’une démarche régionale de promotion de la détection des fragilités et de l’isolement des personnes âgées[1]

Un travail exposé aux côtés d’une cinquantaine d’autres initiatives, qui comme l’a souligné Stéphane Pardoux, Directeur général de l’ANAP, représentent les “retours d’expériences emblématiques de la dynamique qui irrigue notre pays”. 

 

Entre réflexion philosophique…

Le grand angle de ce congrès recevait Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, membre de la Chaire Humanité et Soins du CNAM, très attachée à un soin qui travaille à rendre capacitaire celui qui le reçoit.

L’occasion de revenir sur ce moment de crise sanitaire qui n’est pas terminé  : “Ce que nous allons garder de nouveaux usages, on va le voir dans 3 ou 4 ans”, et qui devra nous pousser à réfléchir à comment rendre les crises compatibles avec une vision indivisible de la santé (physique, mentale, sociale, culturelle, libertaire…).

La philosophe est également revenue sur le fait que “tout ce que nous avons vécu, nous le savions”. En effet, les failles systémiques, les vulnérabilités, la menace de la pandémie… découle de cette crise, une démarche de prévention plus importante que jamais, avec la notion d’aller “chercher la singularité de la personne pour qu’elle se soucie de prendre soin d’elle” : un aller-vers plus d’autodétermination qui nécessite de former les professionnels, de revisiter la relation et la communication, qui remet au centre des soft skills l’empathie et interroge sur la place des outils numériques et du distanciel. 

“Prendre soin de quelqu’un c’est prendre le risque de son émancipation”

 

… Préoccupation de politiques publiques…

Dominique Libault, coordonnateur du rapport Grand âge et Autonomie et pilote de la mission, a rappelé “que notre système de santé est plus curatif que préventif : l'organisation des acteurs, les modes de prises en charge… tout fait que l’on va vers le curatif”, à l’heure même où la prévention de la perte d’autonomie est un enjeu majeur de la transition démographique. 

Il rappelle également que des choses se font dans ce domaine même s'il s’agit d’un concept relativement récent et évoque d’ailleurs l’AMI ICOPE en cours de déploiement sur des territoires pilotes. En effet, le sujet des personnes âgées en matière de prévention c’est l’autonomie et comment la garder, avec une réflexion gériatrique qui permet d’affirmer que la prévention a fait sa preuve. 

L’enjeu majeur sur ce sujet est de faire travailler les acteurs du sanitaire, du social, du médico-social et de tous les champs concernés ou intéressés de concert pour rendre lisible et visible une action coordonnée sur le terrain. 

De son côté, Marie Sophie Desaulle, présidente de la FEHAP, a quant à elle soulevé la nécessité de l'analyse des points de rupture intersectorielle sur des prises en charge afin de “ trouver ensemble les bonnes solutions”. 

Dans un registre plus pratique, Giovanna Marsico, Déléguée au service public d’info santé, a présenté les avancées du portail sante.fr

Ce site d’information fiable, gratuite, accessible et de qualité s’attache au niveau de littératie en santé des français pour proposer des contenus adaptés, des conseils personnalisés en prévention aux profils des utilisateurs, qui permettent d’agir positivement sur les comportements des utilisateurs.  

 

… et retours d’expériences

2 retours d’expériences concernant les personnes âgées ont attiré notre attention lors de ce congrès et nous vous invitons à aller plus loin pour les découvrir. 

ESPREVE : Equipe Spécialisée de Prévention inter-EHPAD : parce que prévenir c’est guérir

Il s’agit d’une expérimentation menée depuis 2019 dans les Hauts de France qui répond aux orientations de politiques publiques actuelles, à la feuille de route Grand âge et autonomie, à ma santé 2022 et au PRS.

L'équipe présente du GHT Loos Haubourdin accompagne 48 EHPAD  avec pour objectif :

  • la transmission des compétences aux référents d’EHPAD en matière de prévention,
  • l’accompagnement à l’auto-évaluation des EHPAD : identification des priorités dans les thématiques de prévention.

La réalisation de l’autodiagnostic a été réalisée  en co-construction avec l’ARS et les EHPAD afin de :

  • dresser un état des lieux, 
  • cibler les 6 risques prioritaires 
    • La chute / la mobilité
    • Les complications liées à la Maladie de Parkinson
    • L’ostéoporose / La sarcopénie
    • La douleur
    • La dénutrition / Les troubles de déglutition
    • La contention
  • et de proposer des actions centrées sur la prévention des résidents. 

Voir le cahier des charges 2020 de l’ARS Hauts de France 

Voir le site de l’ESPrèvE Loos Haubourdin

 

L’innovation à la croisée des regards entre handicap et vieillissement : de la prévention à l’accompagnement des parcours

Le GCSMS de Sèvre est venu présenter son Équipe Mobile Handicap et vieillissement. Ces acteurs frontières entre 2 domaines qui se connaissent parfois mal sont là pour faciliter le parcours des personnes handicapées vieillissantes. 

Ils évaluent la situation, accompagnent les démarches (notification MDPH, dérogations d’âge d’entrée en EHPAD…) et la mise en œuvre des actions. 

Une équipe qui a pour objectif :

  • de permettre le répit des aidants,
  • d’être en appui lors des transitions (changement de domicile,..)
  • de maintenir les capacités cognitives,
  • d’informer et de sensibiliser les professionnels,
  • de construire un outil d’évaluation à la croisée des champs,
  • de repérer précocement les fragilités. 

Voir le site du GCSMS

Voir le guide de l’accueil des personnes handicapées dans les établissements d’hébergement de personnes âgées en Nouvelle-Aquitaine - CREAI et ARS NA 2020

 

Mais au fait, L’ANAP qu’est ce que c’est ? 

L’Agence Nationale d’Appui à la Performance accompagne les professionnels de la santé dans l’évolution de leurs organisations afin d’améliorer le service rendu à tous, de manière durable et responsable.

Elle propose des actions et des productions autour de 4 grands axes : 

  • Fluidifier les parcours des personnes
  • Faciliter la connaissance de l’offre en santé, l’aide à la décision et le dialogue de gestion
  • Concourir à l’amélioration de la prise en charge et de l’accompagnement des usagers 
  • Optimiser l’organisation des fonctions de soutien et support.

Voir le site de l’ANAP

 

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Conférence proposée dans le cadre de la Journée Nationale des Aidants et du passage de la caravane des aidants à Marseille 

À propos de cet évènement

Cet évènement à destination des étudiants et professionnels, se déroule en présentiel au sein de la Faculté des sciences médicales et paramédicales de la Timone, salle TOGA.  

Programme

Le Gérontopole Sud en association avec la Compagnie des Aidants et Aix Marseille Université vous convie aux interventions suivantes : 

  • 09 h 45  Allocution du Doyen de la Faculté des Sciences Médicales et paramédicales, Georges Leonetti
  • 10 h 00 « Le rôle de l’aidant dans le parcours de soins/vie de son proche fragilisé ». Claudie Kulak, fondatrice et directrice générale de la Compagnie des aidants. 
  • 10 h 15 "Une action sociale en faveur des aidants “ Béatrice Jungas, AGIRC ARRCO
  • 10 h 30  “ Accompagnement et droits des aidants”, Anaëlle Cappellari, Co-directrice du DIU accompagnement et droits des aidants de la faculté de droit et de sciences politiques AMU
  • 10 h 45 « L’accompagnement des proches aidants : quelle formation pour les professionnels de santé ? » Olivier Rit, Directeur du Gérontopôle Sud 
  • 11 h 00 débats et échanges avec la salle
  • Fin à 11 h 30

 

Consignes sanitaires

Pass sanitaire :

En raison du contexte sanitaire un Pass Sanitaire sera exigé à l'entrée (privilégiez la présentation de l'application Tous Anticovid pour fluidifier les controles). 

  • Vaccination complète
  • Test négatif de moins de 72 H( PCR, Antigénique ou Autotest sous la supervision d’un personnel de santé 
  • Test PCR ou antigénique positif attestant du rétablissement de la COVID 19 datant d’au moins 11 jours et moins de 6 mois.

Port du masque obligatoire à l'intérieur du batiment.

 

Inscription gratuite mais obligatoire 

Comme un français sur six, vous accompagnez une personne malade, âgée ou handicapée de votre entourage ? 

Que vous soyez étudiant, personnel ou grand public, y compris jeune aidant, parlons-en ensemble le 20 septembre 2021 de 12 h 15 à 16 h à la faculté des sciences politiques d'Aix en Provence ! 

A travers des temps de conférences et de stands vous pourrez échanger sur votre expérience et mieux connaître vos droits, ceux de votre proche et les possibilités d'aides. 

Vous pourrez également découvrir le diplôme interuniversitaire "accompagnement et droits des aidants" ainsi que les actions menées par différentes associations qui sont là pour vous écouter, vous informer, vous conseiller ou vous soutenir (association aide aux aidants A3, association française des aidants, APF France handicap, Association nationale jeunes aidants ensemble). 

Cet évènement, accessible sur le site de la faculté de droit d'Aix-en-Provence, pourra également être suivi en ligne sur : https://univ-amu-fr.zoom.us/j/99865462392?pwd=TUJlaEUzWHlRWVJXZnJORUpkcEw5Zz09 (Mot de passe : @7eLvbtdg8)

Cet évènement est soumis au passe sanitaire. 

 

Deadline : 16 septembre 2021Dans le cadre du pacte de refondation des urgences, l'ARS PACA lance un nouvel appel à projet "0 passage aux urgences" avec 4 thématiques : 

  • IGU
  • Admissions directes en services de spécialité
  • EMG
  • Développement d’une couverture d’astreinte infirmière dans plusieurs EHPAD d’un même territoire via un établissement de santé en période de permanence des soin

Les impératifs du projet :

  • Le projet peut s’inscrire dans une seule thématique ou plusieurs.
  • Le début de mise en œuvre du projet doit avoir lieu au cours de l’année N, ou N+1, soit en 2021/2022
  • Le projet doit être finalisé, au plus tard, au cours de l’année N+2 suivant la notification des crédits
  • Le projet doit bénéficier d’un portage institutionnel. Une validation institutionnelle du projet constitue une garantie pour la mise en œuvre du projet (avis PCME et signature du Directeur)

  Le Gérontopôle Sud peut être sollicité par les établissements intéressés, notamment pour un avis d’expert sur leur dossier.   Le Gérontopôle Sud est en effet le centre régional de compétences et d’animation pour les acteurs du bien-vieillir, il a vocation à apporter un soutien sur l’ensemble des thèmes qui touchent à la personne âgée et ses proches, de la prévention, les parcours de soins, médico-sociaux, et sociaux, la formation des professionnels, jusqu’au développement de la silver économie. N'hésiter pas à nous contacter  :  mailto:contact@gerontopolesud.fr

Le Gérontopôle Sud s'engage au côté du Collectif de Lutte contre la dénutrition pour cette 2ème édition de la semaine de la dénnutrition qui aura lieu du 12 au 20 novembre 2021.

Après la réussite de la première édition en 2020, marquée par quelques 3 000 événements partout en France, la Semaine nationale de la dénutrition revient du 12 au 20 novembre 2021. Cet événement, prévu dans le Plan National Nutrition Santé (PNNS 4, 2019-2023), est organisé sous la tutelle du ministère des Solidarités et de la Santé. Pour la deuxième année consécutive, c'est le Collectif de lutte contre la dénutrition quis'est vu confier la charge d'organiser cette semaine de sensibilisation.


La dénutrition, c'est l'histoire d'un silencieux malentendu. Le silence, c'est celui des deux millions de français touchés chaque année par la maladie et dont on ignore souvent jusqu'à l'existence. Alors que la majorité des hôpitaux et des établissements pour personnes âgées et handicapées ont désormais pleine conscience du fléau et forment leur personnel en ce sens, beucoup de personnes atteintes dans l'ombre succombent à la dénutrition. Le simple chiffre de 25 % des personnes de plus 70 ans vivants seules atteintes de la dénutrition suffit à donner le vertige et motive aujourd'hui tous les professionnels du domicile à agir.
Le malentendu, c'est celui qui caractérise la confusion entre la dénutrition et la malnutrition dont la définition en français ne correspond pas à la dénitition internationale. Il est ainsi fréquent de penser que la malnutrition concerne essentiellement les pays en développement, dans lesquels des populations en grande précarité subissent des défauts d'approvisionnement alimentaire aux conséquences dramatiques.
Le caractère lointain de la malnutrition et sa confusion avec la dénutrition est l'un des facteurs conduisant le grand public à ignorer l'existence de cette maladie en France.
Si la malnutrition est un manque contraint, la dénutrition est un manque d'envie. Cette dernière touche des personnes qui ont perdu l'appêtit pour des raisons psychologiques ou physiologique. Les problèmes bucco-dentaires des personnes âgées sont particulièrement responsables de la dénutrition, au même titre que leur isolement peut leur faire perdre l'envie de s'alimenter. Les personnes atteintes d'un cancer, d'un covid long ou d'une maladie chronique peuvent également se retrouver face à des situations de pertes d'appêtit qui conduisent in fine à la dénutrition.

Depuis 2016, le Collectif de lutte contre la dénutrition oeuvre pour faire connaitre cette maladie. Créé à l'initiative du Professeur Eric Fontaine, il regroupe des personnalités issues d'horizon divers (médecins, chercheurs, associations de malades, d'aidants, professionnels du domicile, personnalités politiques ou religieuses). Son action vise à sensibiliser sur les gestes simples qui permettent de prévenir, dépister voire prendre en charge la dénutrition.


La prévention prend différentes formes, d'un travail sur le plaisir et la qualité de l'alimentation dans les établissements médicaux-sociaux, à la lutte contre l'isolement des personnes âgées à domicile en passant par la promotion du sport-santé, notamment les activités physiques adaptées. Le dépistage est constitué d'une multitude de gestes simples à commencer par la pesée, qui permet d'évaluer la régularité du poids et de calculer l'indice de masse corporelle. L'état du frigo d'une personnes isolée est également un moyen efficace pour constater l'apparition d'une situation de dénutrition. La difficulté de dépister provient cependant du fait que des personnes en surpoids peuvent être dénutries, car le manque d'alimentation peut dans certains cas diminuer la masse musculaire, avant de s'attaquer à la masse graisseuse. Lorsque la dénutrition est constatée, intervient la prise en charge, qui commence par l'enrichissement de l'alimentation. Trop de personnes s'astreignent à des régimes et à des privations qui conduisent à la dénutrition. Dans certains cas, le recours aux compléments nutritionnels oraux s'avèrent indispensables, voire la nutrition artificielle pour lessituationsles plus extrêmes.


A l'occasion de la Semaine nationale de la dénutrition, du 12 au 20 novembre 2021, il souhaite donner un écho national à cette maladie, comme à ceux qui la combattent, et ainsi sensibiliser le grand public sur ses dangers et les moyens d'y faire face. Il s'appuie sur des partenaires issus de champs variés : les acteurs du domicile (FEDESAP, UNA, ADMR, SYNERPA, ADEDOM, FESP) et du monde hospitalier (FHF, FEHAP, AP-HP), les établissements pour personnes âgées et handicapées, les acteurs du sports santé, les collectivités territoriales, les gérontopoles et bien entendu les agences régionales de santé (ARS) qui assurent le relai de la Semaine danstouslesterritoires de métropole et d'Outre-Mer.


Tous seront réunis du 12 au 20 novembre pour faire sortir la dénutrition du silence.


Pour s'inscrire, rendez-vous sur luttecontreladenutrition.fr ou ici

 

Le 11 Juin 2021, au cours du 9ième Congrès Francophone sur la Fragilité et la Prévention de la Dépendance, les neuf Gérontopôles régionaux se sont réunis sous forme d’une table ronde tenue en visio-conférence.

 

Le Gérontopôle de Toulouse, le Gérontopôle d’Auvergne Rhône-Alpes, le Gérontopôle des Pays de la Loire, le Gérontopôle de Nouvelle Aquitaine, le Gérontopôle Sud-Provence Alpes Côte-d’Azur, le Gérontopôle Ile-de-France, le Gérontopôle Bretagne, le Pôle de Gérontologie et d’Innovation Bourgogne Franche-Comté et le Gérontopôle Seine Estuaire Normandie ont mis en évidence leur volonté commune de travailler ensemble à l’amélioration de la qualité de vie des seniors et des pratiques professionnelles.

 

Le premier, le Gérontopôle de Toulouse a été créé en 2007 au sein du CHU et a été labellisé Centre Collaborateur de l’OMS sur la Fragilité, la recherche clinique, la géroscience et la formation en Gériatrie. Il déploie depuis 2020, le programme ICOPE de soins intégrés pour les personnes âgées. Plus récemment, a été mis en place, avec l’aide de la Région Occitanie et de fonds européens FEDER, le grand programme INSPIRE sur la géroscience (54 M€) dont le bâtiment Inspire en construction à côté de la future plateforme de prévention ICOPE sur le biocampus de Toulouse Langlade.

 

Au cours de la table ronde, chaque Gérontopôle a présenté sa structuration, ses axes de développement et ses perspectives de déploiement. Ces présentations ont montré la grande richesse de ces acteurs régionaux, facilitant un travail collaboratif et des réalisations concrètes dans le champ du vieillissement aussi bien dans sa dimension sociétale que scientifique

 

Les étapes de maturation des Gérontopôles sont différentes mais tendent toutes vers l’ambition d’une excellence scientifique et partenariale, avec tous les acteurs de leur territoire, dans une approche interdisciplinaire et multithématiques. 

 

Au regard des enjeux majeurs et à la veille d’une transition démographique de forte amplitude dans les dix ans à venir, ils représentent l’opportunité d’une dynamique d’accompagnement de la société pour que la longévité soit une chance et non une charge.

 

Les Gérontopôles ont ainsi décidé de s’unir sur trois grandes thématiques :

  • Créer une « think tank » national sur les grands enjeux du vieillissement pour éclairer et accompagner les politiques publiques 
  • Créer un Comité Scientifique qui soit au service des Gérontopôles afin de pouvoir partager les expériences, organiser de façon complémentaire les actions des uns et des autres, accompagner une recherche à partir du travail réflexif mené par le « think tank » et rendre compte d’une exigence d’excellence scientifique.
  • Renforcer et structurer les collaborations avec tous leurs partenaires, en particulier pour déployer le programme "ICOPE" de l’OMS sur les territoires des Gérontopôles  dans le cadre de la stratégie du ministère de la Santé et des Solidarités ; le but de ce programme étant de diminuer, selon l’OMS, de 15 millions, le nombre de personnes âgées dépendantes à l’horizon 2025, soit environ 150 000 pour la France.

 

Trois groupes de travail vont se réunir régulièrement pour avancer dans la réflexion sur ces propositions, avant l’organisation d’une nouvelle réunion de l’ensemble des Gérontopôles.

 

Pour les Gérontopôles, 

le Professeur Gilles BERRUT, fondateur et responsable scientifique du Gérontopôle des Pays de la Loire

Découvrez les expériences régionales dans la lettre d'information de Juillet 2021 : 

  • Mobil'forme
  • Humanitude
  • Repérage des personnes âgées isolées
  • Lieu ressources
  • Rofim

Mais aussi, les évènements à venir en lien avec la gérontologie, les dernières ressources parues...Lien vers la newsletter  

Vous organisez des ateliers collectifs de prévention pour les seniors de 60 ans et + ? 

Cet appel à candidatures est pour vous !

Dead line : 16 juillet 2021

Webinaire de présentation : le 16 juin 2021 à 11 h 30 informations et inscriptions (Inscription jusqu'au 14 juin

Une étude qui propose d'évaluer l’impact d’ateliers de prévention sur l’alimentation et la condition physique de seniors de 60 ans et +.

L’objectif est de permettre aux décideurs de disposer d’éléments factuels pour mettre en place des actions collectives ayant démontré leur capacité à contribuer à la prévention de la perte d’autonomie des seniors.

Par ailleurs, une démarche visant à augmenter dans ces ateliers la proportion de seniors socialement isolés et/ou économiquement vulnérables, aura été testée en conditions réelles ce qui permettra de faciliter son déploiement.