Inclusion sociale
Vieillissement et exclusion
La diminution des capacités intrinsèques liée au vieillissement et la diminution des capacités fonctionnelles qu’elle entraine si elle n’est pas compensée ont deux conséquences :
- Elles accentuent les difficultés pour les personnes déjà en situation de handicap, ou de vulnérabilité
- Elles exposent une nouvelle part de la population à des risques d’exclusion du fait de :
- De la maladie et ses conséquences (cancer, troubles neurodégénératifs, …)
- De l’isolement social et affectif
- De la précarité économique ou de la pauvreté
- De l’inadéquation de la société dans les besoins de la vie courante (mobilité/ transport, services numériques, …)
- Et plus globalement du regard porté sur les personnes âgées et ses conséquences : déresponsabilisation, déconsidération, inutilité, ….
Une mobilisation pour l’inclusion
Dans la lutte contre ces risques avérés, deux grandes forces constituent des ressources conséquentes :
- Les institutions à leur niveau documentent et proposent un cadre d’action : ONU, OMS, lois françaises, CNSA, programmes d’action social de la Région, de l’ARS et des Départements, …Il faut noter l’apport majeur de grandes associations au niveau national, soit d’associations de patients (La Ligue, France Alzheimer, …) ou d’action sociale (Petits Frères des Pauvres, …) qui fournissent des études, des enquêtes, un cadre de réflexion et des propositions d’actions sur le sujet.
- Partant des individus ou des acteurs locaux (associations, CCAS, …) une mobilisation récurrente dans ce domaine, se traduisant par des initiatives, des actions concrètes.
C’est sans doute de la bonne articulation entre les cadres institutionnels et cette énergie de terrain des citoyens, bénévoles, professionnels sanitaires et sociaux, élus locaux, que les meilleurs résultats seront atteints.