Vitalité - Nutrition
L’alimentation est un facteur influant fortement sur la conservation de l’autonomie des personnes âgées. Celles-ci nécessitent une alimentation équilibrée et en quantité suffisante, contrairement à l’idée reçue, les seniors ne doivent pas manger moins en vieillissant.
Des modifications liées au vieillissement peuvent impacter l’alimentation, notamment l’altération du goût et de l’odorat, ainsi que la baisse l’appétit qui impliquent une diminution du plaisir perçu au moment des repas, mais également des difficultés de mastication liées à l’état bucco-dentaire. Une attention particulière est donc nécessaire pour rendre ces 3 repas/jour équilibrés, agréables et permettre un apport énergétique suffisant.
Par ailleurs, les modifications liées au vieillissement sur le reste de l’appareil digestif jouent un rôle sur la capacité à s’alimenter
(augmentation du risque de fausse route par exemple), sur l’absorption des nutriments et micronutriments (malabsorption des vitamines, du calcium et du fer), sur la diminution de la force musculaire abdominale ou du sphincter anal (risque de constipation ou d’incontinence fécale) pouvant impacter fortement la qualité de vie.
La dénutrition résulte d’apports nutritionnels déficitaires au regard des besoins de l’organisme et est un facteur majorant la diminution de l’autonomie (risque de chute, fonte de la masse musculaire, …), pouvant aggraver un état de fragilité ou encore entrainer la survenue de pathologies.
La prise en charge nutritionnelle du sujet âgé fait donc l’objet de recommandations spécifiques (voir document HAS) pour éviter ou dépister au plus tôt cet état de dénutrition (notamment protéino-energétique) et adapter les prises en soins. L’alimentation comme l’activité physique , joue un rôle majeur dans le maintien de l’autonomie des séniors.