Accès à l’information
Droits et participation citoyenne
Les stéréotypes et la discrimination à l’égard de personnes ou de groupes de population sur la base de leur âge sont appelés «âgisme»[1]. Réduire une personne âgée à son seul âge serait abandonner la reconnaissance du caractère pluriel de l'identité qui est une condition de l'ouverture au monde et de la responsabilité[2] Les droits à l’information et à la participation des personnes âgées se confondent donc largement avec ceux de tous les patients ou de tous les citoyens.
Plus spécifiquement, il faut reconnaitre l’engagement particulier des personnes âgées dans la société civile (52 % des français de plus de 60 ans adhèrent à une association et 49 % de ces adhérents ont un activité bénévole[3]) Réciproquement, la prise en compte des besoins particuliers liés à la part la plus fragile ou la plus vulnérable d’entre eux ne peut se concevoir sans leur expression.
L’accès à l’information
Les aînés doivent avoir un accès facilité à l’information pour pouvoir rester actifs et participer à la vie de la ville. Pour ce faire, l’offre et les supports d’information doivent être multiples. La formation aux nouvelles technologies semble actuellement d’une grande utilité pour favoriser l’accès à l’information. Cela étant, les supports traditionnels ne doivent en aucun cas être laissés de côté, sous peine d’exclure une partie de la population.[4]
[1] Rapport mondial sur le vieillissement et la santé, Genève, Organisation mondiale de la Santé, 2015
[2]Amartya SEN, Identité et violence 2006
[3] Sources : Enquêtes IFOP (2010) et BVA (2010).
[4] Guide français des Villes Amies des Ainés 2014